Suite de notre série d’articles consacrés à l’identification de la renouée.
Chaque article est repris dans notre guide d’identification.
La période de dormance de la renouée du Japon débute en novembre pour se terminer en février.
Durant cet arrêt temporaire de croissance dû aux conditions hivernales, la plante se dessèche et endosse ses couleurs d’automne. Bien qu’au repos, les rhizomes de la renouée conservent leurs propriétés invasives.
Les feuilles
En milieu d’automne, la renouée asiatique commence à se dessécher. Les feuilles brunissent et tombent pour former une épaisse couche végétale qui empêche la repousse d’autres végétaux à ses pieds.
Cliquez ici pour savoir comment différencier les 3 espèces de renouée à leurs feuilles.
La tige
En hiver, la renouée entre en période de dormance. Les tiges perdent leur couleur verte au profit d’un marron-rougeâtre et la sève redescend dans les rhizomes (lien vers article « rhizomes et racines »).
La période de dormance n’est pas synonyme de mort hivernale pour la renouée. La plante envahissante reste toujours sur le qui-vive et conserve ses propriétés invasives. En cas d’automne pluvieux, l’effondrement des berges peut emporter des rhizomes ou fragments de rhizomes, ce qui aura comme conséquence de favoriser de nouveaux foyers de colonisation ailleurs.
L’éradication et le contrôle de la renouée est une tâche ardue et risquée. Du fait des caractéristiques de propagation de la plante, essayer de traiter un foyer de renouée sans matériel, connaissance ni expertise revient à disséminer la plante, même en prenant toutes les précautions recommandées.
S’entourer de professionnels permet d’accroître les chances d’éradiquer les renouées asiatiques et de lutter contre la dissémination de cette espèce végétale exotique et hautement envahissante.
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