Cet article est le premier d’une série de cinq textes consacrés à l’identification de la renouée.
Chaque article sera repris dans notre guide d’identification.
C’est au printemps que les renouées asiatiques se développent. Elles se parent de tiges aériennes et segmentées appelées « ramets« . Ceux-ci sont de couleur verte et piquetés de petites taches rougeâtres, pouvant atteindre plusieurs centimètres de diamètre basal.
Les différentes espèces de renouées se distinguent par la forme de leurs feuilles. Celles de la Renouée du Japon (Reynoutria Japonica) sont très caractéristiques : le haut des feuilles n’a pas la forme de cœur et a une coupe très franche.
Les feuilles
La Renouée du Japon
Elle ne possède aucun poils sur les nervures de la face inférieure.
La Renouée de Sakhaline
Des poils longs sont visibles à l’œil nu sur les nervures de la face inférieure.
La Renouée de Bohème
Sur les nervures de la face inférieure, les poils sont courts à longs et de densité variable.
Crédit : ©Département de la Loire
Les tiges
Les tiges de la Renouée du Japon sont vertes, parfois tachetées de rouge et présentent des nœuds, à l’instar des bambous.
La similarité des tiges avec le bambou ne s’arrête pas là et c’est pourquoi elles sont parfois surnommées « bambou asiatique » ou « bambou mexicain » : les tiges de renouées sont creuses.
De plus, elles sont très ligneuses : lorsqu’une tige est cassée, elle oppose de la résistance.
Les nœuds
L’intérieur des tiges
L’éradication et le contrôle de la renouée est une tâche ardue et risquée. Du fait des caractéristiques de propagation de la plante, essayer de traiter un foyer de renouée sans matériel, connaissance ni expertise revient à disséminer la plante, même en prenant toutes les précautions recommandées.
S’entourer de professionnels permet d’accroître les chances d’éradiquer les renouées asiatiques et de lutter contre la dissémination de cette espèce végétale exotique et hautement envahissante.
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