10 octobre 2020

Une potion anti-âge passée au crible

Début septembre nous recevions TP&A Magazine pour un reportage sur un chantier d’élimination de la renouée du Japon à Bourgoin-Jailleu.
L’article est visible sur le lien suivant:
article TP&A

Cimax, distributeur rhônalpin des godets cribleurs Allu a pu démontrer la pertinence du procédé sur une expérimentation en génie écologique. En effet, la jeune start-up Rhizomex l’utilise pour valoriser le rhizome de la Renouée du Japon, aux propriétés médicinales reconnues.
La problématique de la Renouée du Japon est simple. Plante invasive, elle colonise très facilement les milieux naturels à caractère humide. Elle fait donc l’objet d’une prise en compte spécifique lors de travaux ou autres interventions. Et ainsi éviter sa propagation dans le cas d’évacuation des terres en décharges. Dans le cas présent, le Conseil Départemental de l’Isère a lancé un marché préalable à un élargissement routier à Bourgoin-Jallieu, pour éradiquer la plante par un traitement 100 % in situ.

Rhizomex, experte en élimination de plantes invasives, a remporté ce marché d’une surface de 2 800 m2 sur un concept simple et efficace. Offrant l’intérêt une double valorisation matière. D’un côté, la terre végétale criblée et nettoyée remise en place à l’identique. De l’autre, la réutilisation de la racine de la Renouée aux propriétés médicinales reconnues. Ce procédé permet d’extraire du rhizome la molécule antioxydante qui intervient en tant qu’agent antivieillissement.

Autonomie et flexibilité

Dans un premier temps, la terre végétale est extraite de la zone colonisée sur une épaisseur variable. Ceci directement avec un godet cribleur, un Allu Transformer. Ce dernier permet de séparer la partie fine des plus gros éléments. Le refus de criblage est alors vidé dans une trémie d’une table de tri autonome. Sont séparés par des trieurs différents éléments, plastiques, pierres,… et surtout les rhizomes.

“ L’éradication de la plante in situ est la première raison d’être de notre solution. L’autre avantage est une mobilisation limitée en matériels tout comme le personnel. Une pelle de 22 t, un godet cribleur, une table de tri mobile avec 3 ou 4 trieurs. Nous faisons d’ailleurs appels à de l’intérim locale, et plus particulièrement des personnes handicapées en voie de retour au travail. C’est l’autre dimension de notre approche, l’éco responsabilité sur la partie sociale”, explique le fondateur de Rhizomex, Luc Jager, ingénieur chimiste. La start-up emploie aussi Bertrand Godillon pour la partie travaux et une jeune ingénieure en environnement, Joanie Bossard. Une collaboration s’est depuis construit avec l’université Savoie Mont-Blanc pour la partie R&D « chimie ».