16 mai 2022

Rencontre avec Bertrand Godillon, directeur de travaux et associé chez Rhizomex

Directeur travaux et associé de l’entreprise Rhizomex, Bertrand Godillon a longtemps travaillé dans les travaux publics, notamment en tant que maître d’œuvre d’infrastructures routières. Sensibilisé aux questions environnementales depuis tout jeune, il revient aujourd’hui sur son parcours et son entrée chez Rhizomex, entreprise éco-responsable très engagée dans la protection de l’environnement.

 

Vous êtes aujourd’hui directeur travaux et associé chez Rhizomex. Quel a été votre parcours avant d’en arriver là ?

Après un diplôme d’ingénieur géomètre, j’ai travaillé durant deux ans dans un cabinet de géomètre. Je suis ensuite entré chez le groupe Colas, filiale du groupe Bouygues, en tant qu’ingénieur études de prix puis ingénieur bureau d’études. J’ai passé presque quinze ans dans cette entreprise, puis j’ai voulu aller plus loin et passer en maîtrise d’oeuvre.
Je suis donc rentré au sein de la PME d’ingénierie SCE en 2004 où j’ai occupé le poste d’ingénieur chef de projets. Je m’occupais alors de l’aménagement urbain et de la conception et réalisation de projets routiers.
Après trois ans chez SCE, je suis passé chef de projets infrastructures chez Ingérop pendant quatre ans, puis j’ai été débauché par le groupe Artelia en 2011 pour occuper le poste de directeur de projets infrastructures sur leur site de Chambéry.

En 2018, je me suis lancé dans un bilan de compétences pour faire un point et prendre un nouveau départ en m’occupant de projets ayant trait à la transition écologique. J’ai toujours été préoccupé par les questions d’économie de ressources et de biodiversité, et même si j’avais déjà de solides bases dans ce domaine, je voulais creuser encore plus pour en faire un vrai projet professionnel.
C’est à cette période que j’ai rencontré Luc Jager, le fondateur de Rhizomex. Il commençait à porter le projet de cette nouvelle entreprise et il recherchait une personne avec de l’expérience dans les travaux publics. C’est comme cela que tout a commencé.

Qu’est-ce qui vous a poussé à rejoindre l’aventure Rhizomex ?

Au départ, j’étais très interrogatif sur le projet Rhizomex. Je trouvais cela étrange de transformer une plante envahissante en ressource exploitable, mais aussi assez inédit. Cela fait environ cinq ans qu’on prend vraiment conscience que les enjeux de perte de biodiversité sont aussi importants pour le maintien de la vie sur terre que les questions de climat. On ne peut pas travailler la question du climat et la question de la biodiversité l’un sans l’autre.
Les ambitions de Rhizomex répondaient parfaitement à ces préoccupations auxquelles j’étais moi-même sensibilisé depuis l’enfance. Ce projet porteur et très enthousiasmant m’a donc tout de suite parlé.

La transition écologique et les questions de biodiversité sont très importantes pour vous. Comment se matérialisent-elles chez Rhizomex ?

On les retrouve sur la partie chantier de notre activité. En clair, notre credo pourrait se traduire par : « Comment faire en sorte que les impacts de nos chantiers soient les plus réduits sur l’environnement pour régénérer la biodiversité. » Pour y arriver, on collecte les rhizomes, on les transforme et on limite les transports pour que nos chantiers soient plus vertueux en termes de gaz à effet de serre. Aujourd’hui, on suit un protocole in situ qui nous permet de limiter nos transports et de réutiliser certains matériaux sur nos sites.

Aujourd’hui, quel est votre rôle chez Rhizomex ?

Mes missions sont assez variées et portent sur tout ce qui concerne la vente, la supervision des chantiers et la formation des personnels. Cela inclue donc la prospection des clients, la création des devis, mais aussi beaucoup de réflexions sur notre activité et la structuration de notre entreprise.

En quoi consiste une journée type chez Rhizomex ?

Il n’existe pas deux journées identiques chez Rhizomex ! En tant qu’entreprise jeune porteuse d’un sujet innovant on apprend en permanence. Chaque chantier est l’occasion d’innover, de chercher des solutions.
Généralement, on s’occupe de l’administratif le matin et des visites de chantier ou de clientèle l’après-midi. Pour le reste, on ne sait jamais à quoi s’attendre et c’est ça qui est passionnant. On innove tout le temps et c’est extrêmement motivant, surtout pour quelqu’un comme moi qui est toujours à la recherche d’expériences nouvelles et qui cherche en permanence à aller plus loin. J’ai appris plus ces cinq dernières années qu’en trente ans de carrière !

 

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