Johan Camozzo, chef d’équipe chez Rhizomex

Chef d’équipe chez Rhizomex depuis le 1^er septembre 2021, Johan Camozzo est empreint d’humanité et ça fait du bien !

Depuis quand travaillez-vous chez Rhizomex ?

J’ai d’abord intégré la société en tant qu’intérimaire durant l’été 2021 pour ensuite être embauché comme chef d’équipe le 1^er septembre dernier. J’ai une formation d’éducateur spécialisé, métier que j’ai exercé dans différents foyers pour enfants et adolescents pendant 5 ans. Après une période d’inactivité, j’ai pu bénéficier d’un dispositif de réinsertion sociale et c’est ainsi que je me suis retrouvé chez Rhizomex, l’été dernier, comme trieur. Mon travail et mon sens de l’humain ont été reconnus et l’équipe Rhizomex m’a engagé pour ses qualités-là, je leur en suis très reconnaissant. Issu du social, mon profil permet de mieux appréhender nos recrues en réinsertion. C’est mon point fort et j’en suis fier.

En quoi consiste le métier de chef d’équipe ?

Mon métier consiste à gérer les gars sur la table de tri, entre 5 à 6 personnes selon les chantiers. Ce sont des intérimaires et / ou des personnes issues de structures de réinsertion sociale. J’encadre également le chauffeur de pelle. Je suis à 95% de mon temps sur les chantiers et mon rôle est de m’assurer que ça tourne le mieux possible. J’essaye d’être à l’écoute de tous, je me soucie de leur vie personnelle. Je viens du même milieu que mes agents alors je les comprends mieux. Pour moi, le plus important, c’est qu’ils se sentent bien, pas stressés, qu’ils ne viennent pas le matin avec la boule au ventre. L’humain, c’est essentiel. J’aime mon métier, ma voix compte autant que celle de mes collaborateurs, c’est appréciable et gratifiant.

Comment sont recrutés vos agents de tri ?

Intérimaires et / ou issus de structures de réinsertion sociale, ils sont recrutés localement, au plus proche du chantier pour la durée de celui-ci. Il arrive que nous embauchions des personnes en situation de handicap et c’est un vrai défi. Contrairement à d’autres entreprises, on ne met personne de côté. Les personnes recrutées ont des origines très diverses – afghan, mexicain, roumain, togolais, maghrébin…  –  et c’est une vraie richesse !