Suite de notre série d’articles consacrés à l’identification de la renouée.
Chaque article est repris dans notre guide d’identification.
Après une période de développement assez longue, d’avril à juillet, les renouées entament leur floraison en août pour se terminer en septembre. Une floraison tellement remarquable que la Société d’agriculture et d’horticulture d’Utrecht, aux Pays-Bas, lui décerne sa médaille d’or en 1847 pour la beauté de son feuillage et ses inflorescences parfumées. Elle est également réputée pour ses qualités mellifères.
La germination intervient quant à elle en octobre.
Les fleurs
Les renouées asiatiques retardent au maximum leur floraison afin de se concentrer sur le développement de leur biomasse souterraine.
De couleur blanche à jaunâtre et composées de cinq sépales, les fleurs sont disposées en grappe. Elles sont pollinisées par les insectes. Le fruit est un akène brun de quelques millimètres de long.
La majorité des fleurs de renouée sont stériles. Celles qui sont fertiles doivent être pollinisées, nécessitant la proximité de pieds mâles et femelles. Bien que difficile, la reproduction sexuée est possible, comme l’illustre très bien la Renouée de Bohème, hybride entre la Renouée du Japon et de Sakhaline.
Les graines
En octobre, les pétales commencent à se dessécher et tombent. Lorsqu’un pied fertile a été pollinisé, les graines se forment mais leur viabilité et leur fertilité est variable.
L’éradication et le contrôle de la renouée est une tâche ardue et risquée. Du fait des caractéristiques de propagation de la plante, essayer de traiter un foyer de renouée sans matériel, connaissance ni expertise revient à disséminer la plante, même en prenant toutes les précautions recommandées.
S’entourer de professionnels permet d’accroître les chances d’éradiquer les renouées asiatiques et de lutter contre la dissémination de cette espèce végétale exotique et hautement envahissante.
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